Sollers est « tombé amoureux » — littéralement — de Debord à la lecture de Panégyrique*. Depuis cette « révélation », il est devenu une sorte d’autorité en la matière : pour Debord ? Voyez Sollers. Pourtant Debord méprisait Sollers ; il a bien essayé de le rencontrer, lui a fait toutes les avances : en vain. Ce qui n’a pas découragé « l’amoureux éconduit ». Hélas, il devra attendre la mort du « Grand Subversif », pour être reconnu par la « famille » ; c’est ainsi qu’il pourra consacrer un (mauvais) film à son « idole ». Passons. La question intéressante, en l’occurrence, est : pourquoi Sollers a-t-il « découvert » Debord avec Panégyrique ? La réponse est simple ; parce qu’il s’est reconnu dans ce Debord-là. Ce qui, en tout état de cause n’est pas à mettre au crédit de Debord : c’est qu’il en était donc arrivé là. Ce que d’autres épisodes de sa « dernière manière » confirment. Nous en reparlerons (certainement).
* Je renvoie le lecteur (bénévole) à : Lettres à Philippe Sollers, Chroniqueur Mondain, et à quelques autres, que l’on peut consulter sur le site de Franc Einstein :
à la rubrique : Archives du Debord(el).
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire