la maturité du SUICIDE
Quand viennent les premières déceptions, on savoure à longs traits le dégoût de la vie, on est une tête brûlée de la mort, et on est prêt, sans difficulté, à tout sacrifier à l’instant. Ce n’est que plus tard qu’on acquiert cette maturité gourmande du suicide, et on reconnaît qu’il est toujours mieux d’avoir la mort devant soi, que la vie derrière soi.
Karl Kraus, Dits et Contredits.
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