mercredi 31 octobre 2012

Les matinées du Vert-Galant



Venu se recueillir sur les lieux mêmes où les cendres du Grand Subversif ont été dispersées, le Révérant Père Sollers s’est entretenu avec Yan Ciret, VRP du situationnisme. On peut lire cet entretien pathétique ici :

lundi 29 octobre 2012

Sur l’I.S.



Il faut être déceptif. On se retrouve par rapport à l’I.S. dans la situation où elle se trouvait par rapport au surréalisme. Il faut leur casser la baraque.

samedi 27 octobre 2012

L’Internationale situationniste – Sociologie d’une avant-garde « totale »



L’important travail qu’Eric Brun a consacré à Debord et à l’I.S. se mesure moins au (gros) volume de sa thèse de doctorat qu’à la documentation (impressionnante) qu’elle met en œuvre. Le fait qu’il soit tout entier structuré par la méthodologie bourdieusienne dont il adopte l’arsenal catégorique : « champ », « habitus », « illusio », et autre « libido » ne doit pas rebuter le lecteur.

Comme nombre de travaux universitaires, celui-ci présente le défaut de ne considérer son objet que de l’extérieur. Or, pour bien connaître — et décrire — un objet, il faut aussi le voir de l’intérieur — ce qui est plus difficile. Pour cela, il faut pouvoir se placer du point de vue des protagonistes de l’histoire que l’on raconte ; se mettre, pour ainsi dire, en situation. Ce qui nécessite une certaine capacité à l’empathie — et Eric brun n’a que de la sympathie.

Cela dit, son travail n’en mérite pas moins l’attention. Outre une documentation quasi exhaustive, et indépendamment de ses bourdieuseries, Brun a le mérite de remettre l’I.S. à sa place dans la suite des avant-gardes qui l’on précédée — particulièrement le modèle surréaliste — et dans laquelle elle s’inscrit naturellement. L’I.S. n’est pas un hapax ni la 8e merveille du (vieux) monde.

Cependant, il retombe malheureusement dans le travers de présenter la trajectoire de l’I.S. comme l’œuvre exemplaire d’un stratège hors pair : Debord. C’est-à-dire que, malgré sa science — ou à cause d’elle —, il se laisse abuser par la reconstruction artistique qu’à opérer Debord lui-même (et ses héritiers à sa suite) ; et il succombe ainsi, lui aussi, au charme de la « légende dorée » malgré son (lourd) appareillage critique.

Ainsi, il ne voit pas que le passage de l’I.L. à l’I.S., malgré les apparences, ne se fait pas sans une solution de continuité : il aura fallu une rupture, un détournement et un retournement pour que la petite centrale influencielle au service de l’Intelligence devienne une organisation révolutionnaire comme l’Internationale Situationniste.

Nous verrons tout cela prochainement.

lundi 22 octobre 2012

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Je ferai prochainement un commentaire d’une thèse universitaire consacré à Debord et à l’I.S. Il s’agit d’un travail de sociologie présentée par Éric Brun pour l’obtention du titre de docteur de l’École des Hautes Études En Sciences Sociales, intitulé :


Guy Debord et l’Internationale situationniste

Sociologie d’une avant-garde « totale »