À propos de son éditorial du Monde du 16 octobre 2010 intitulé : La réforme, la méthode et les idées fausses
(Cette lettre n’a pas été envoyée à l’intéressé qui a perdu depuis sa place dans ce pauvre Monde)
Connard ! faux-cul ! journaliste,
D’abord : le France n’est pas, comme tu crois bon de le dire, « un pays très conservateur ». Elle prouve justement le contraire en montrant que le pays qui a pu engendrer la « Grande Révolution » est tout à fait capable d’en faire une autre ; et c’est précisément ce que le pouvoir — et les connards qui le soutiennent et dont tu fais partie — redoutent à juste titre.
Ton apologie « critique » de Sarkozy et de sa « politique », te juge. Ce n’est en aucun cas « la crise économique et financière » qui l’a contraint à agir comme il l’a fait. Au contraire, la « crise » a été une bénédiction pour le nain politique qu’il est. Il n’y pouvait rien : ce n’était pas de sa faute, tout de même ! Mais cela lui permettait de tout excuser — au nom de la « crise », justement. Cependant, l’état de grâce n’a qu’un temps ; voici venir celui du châtiment pour le nabot — quoi qu’il ne s’appelle pas Léon.
Selon toi, la révolte massive des Français serait dû : primo, à un défaut d’« explication » ; secundo : au fait qu’elle est « injuste ». Tu es manifestement fâché avec la logique la plus élémentaire : si cette réforme est bien, comme tu le dis, « injuste », toutes les explications du monde sont inutiles et n’y feront rien.
Les Français ne sont pas des « veaux » à qui il faut expliquer pourquoi il doivent aller à l’abattoir : la réforme est injuste mais nonobstant, nécessaire. Et ils le prouvent en réclamant fort logiquement son retrait immédiat. Il faut être un connard de ton envergure — « chef » du Monde, mais il suffit de voir quel torchon indigne est devenu ce journal, qui se voulait « de référence », pour comprendre que tu es bien là à ta place* — pour osez venir faire la leçon au « bon peuple » de France.
Tu n’es qu’un trou du cul**.
* Il était « bien à sa place » ; ce qui ne l’a pas empêché d’être foutu à la porte.
** Et fort logiquement le « trou du cul » s’est fait (de)mettre.
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