Nous allons faire une promenade : prenons le cours de la liberté. C’est le seul de tous les chemins qui ne mène pas à Rome. Il va beaucoup plus loin, une fois qu’on s’y est engagé il faut s’y tenir de toutes ses forces pour ne pas s’égarer — et pourtant on ne sait pas où il va.
[…]
Il y a à Lyon une rue au nom de laquelle beaucoup lui sera pardonné : le cours de la liberté. / Nuit et jour d’invisibles patrouilles le parcourent n’attendant que le signal de l’insurrection armée pour nous évader et porter le meurtre et l’inceste dans nos familles. Ces avant-gardes de l’esprit de la jeunesse de notre temps, c’est en fait l’esprit qui nous anime : toujours nous suivrons le cours de la liberté.
Stanislas Rodanski, Le cours de la liberté, L’arachnoïde.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire