mercredi 21 décembre 2011

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Le contre-philisophe hédoniste a encore frappé de son petit marteau sur la grosse-caisse médiatique

On ne présente plus Michel Onfray. Je ne le présenterai donc pas. Disons quand même que c’est un philosophe — pardon, un contre-philosophe — médiatique ; c’est-à-dire qu’il aime bien les médias et que les médias le lui rendent bien (en général) — ou mal (parfois) mais c’est de toute façon tout bonus puisqu’on parle de lui. Il s’est fait un fond de commerce de ce qu’il nomme la « contre philosophie ». De quoi s’agit-il ? C’est simple, facile et ça peut rapporter gros : il s’agit de prendre le contre-pied de l’opinion courante sur un sujet choisi parmi ceux qui sont susceptibles d’avoir une large couverture médiatique et de la tirer ainsi bien à soi. Rien de bien nouveau, dira-t-on. Certes, aussi je n’en parlerais pas si je n’étais tombé sur une publicité pour le dernier ouvrage de notre contre-philosophe autoproclamé : La Construction du surhomme, contre-histoire de la philosophie 7 (déjà) dont la couverture représente un quidam vu de dos (le contre philosophe lui-même, sans doute) qui, juché sur des échasses contemple la ligne bleue des montagnes (les Vosges, sans doute) à l’horizon. Et, j’aurais certainement ignoré la chose si Michel Onfray n’avait été l’élève de Marcel Conche dont il a l’outrecuidance de se réclamer. Pauvre Marcel ! tu n’as pas mérité ça. Pas vrai Roland ?

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