4. Consolamentum
Voilà donc ce qui arriva, lorsque sorti de la Nuit, Yan a, pour une fois de plus, déployé (en vain) l’étendard de la « bonne vieille cause » (perdue) des « avant-gardes de la négation » (qui on fait leur temps). Sans beaucoup impressionner, il faut bien le dire, les « mauvais garçons » et les fausses « jeunes filles » — sauf une qui en pinçait pour le beau Yan — qui fréquentaient ces « bas-fonds » ; ni convaincre les irréductibles OTistes et les VOYERistes fanatiques, perdus dans leur trip apocalyptique, qui y étaient installés à demeure et voulaient, à défaut d’autre chose, au moins casser la barraque.
Pourtant Yan, tu n’es pas tout seul, perdu à jamais dans le silence glacé de la Nuit du Monde — « il est [toujours] minuit dans le siècle » —, à faire le guignol sur ton surf ; il y a d’autres « enfants perdus » qui eux aussi tournent en rond dans la Nuit sur leurs patinettes ou leurs rollers, des mécréants de la première ou de la dernière heure, sans foi ni lieu, qui peut-être, va savoir, sont eux aussi les membres dispersés de l’Ecclésia future, les scintillae, dispersées depuis la Nuit du Temps par le Mauvais Démiurge, qu’il faut rassembler dans un Nouveau Parti — quel travail ! — pour l’Armageddon qui vient.
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