« Rendre la honte plus honteuse
en la livrant à la publicité »
Partie 1 / PUBLICITÉ DANS LA CITÉ
Historique
(rapide, mais nécessaire ; je m’adresse à un large public) Voyer, retour
de Suisse où il a lu Marx dans son taxi (c’est là qu’il a eu son
« illumination » ; l’économie n’existe pas) ; et l’IS,
rentre à Paris où il traîne dans le « quartier » que fréquente les
situs — et donc Debord. Rencontre du « chef» situationniste. Beuveries,
coucheries etc. Mai 68. Voyer, qui est un garçon plein de ressource,
« intéresse » Debord dont il devient le factotum. Il
« découvre » pour son « patron » un dénommé Gérard
Lebovici, riche agent des stars les plus en vue du cinéma français et
producteur de films à succès. Malheureusement pour notre héros, entre le
« prince Lebo » et le « pape situ » ça colle tellement bien
qu’ils n’ont plus besoin du truchement ; ils le foutent tout simplement
(et « élégamment ») à la porte. Voyer, furieux, n’a qu’une idée en
tête ; se venger. Dans un premier temps, il pense à créer une 3ème
Internationale situationniste, pour remplacer celle que Debord a liquidé (c’est
je sujet du bouquin de Tenret) ; nous sommes en 1983. C’est un flop
magistral. Mais la vengeance est plat qui se mange froid — et que Voyer
apprécie aussi quand il est bien faisandé. Il saura attendre son heure. Le
Destin va venir à son secours une première fois ; Lebo est
assassiné ; Debord est « inconsolable ». Voyer est fou de joie —
et il le fait savoir ; par Libération interposé, entre autres. Les
hostilités vont continuer. Le Destin, qui n’est pas chien avec les rats, va
l’aider une seconde fois ; Debord met fin à ses jour. Voyer est re-fou de
joie — et il ne se prive pas de la laisser éclater. / Entre ces deux événements
majeurs, Voyer a rencontré celui qui allait devenir son (deuxième) éditeur
(juif), le célèbre Karl von Nichts. Celui-ci n’en revient pas d’avoir été
« reconnu » par le « maître » ; il va désormais lui
consacrer tout son temps libre ; sa vie. Il va ressaisir tous les ouvrages
du « maître » ; les faire réimprimer (je tiens à faire remarquer
au public, que c’est moi qui lui ai suggéré d’ajouter le masque et la plume
au pastiche de la couverture Gallimard) ; en assurer la
distribution — et tout ça gratuitement ; gratis pro deo. Je ne
résiste pas au plaisir de narrer à nouveau l’histoire de ses démêlés avec l’OT.
Les méchants OTistes en voulaient dur au « maître » ; et le
valet ne pouvait que prendre fait et cause pour celui-ci. Mais sa maladresse
allait lui jouer un mauvais tour ; une erreur de manipulation dans l’envoi
d’un message et voilà qu’il révélait, pour ainsi dire, son adresse à l’ennemi.
Le preux combattant électronique en fit dans son froc — et changea promptement
d’adresse (et de pantalon, je suppose) sur les conseils avisés du
« maître ». La suite est connue. Voyer est devenu un renégat ;
pour finir par se convertir au nihilisme islamiste. Triste FIN d’un théoricien.
Et FIN du premier épisode.
*
Partie 2 / FIN DE VOYER
Après avoir
fait un rapide historique — à l’usage des jeunes générations — de la carrière
fulgurante de l’Oberdada Hegelsturmführer alias Voyer, devenu depuis le
Vieux-du-Bas-Château ; nous allons passer à la
« déconstruction » proprement dite de l’imposture voyériste. J’ai
indiqué à Boris pourquoi je ne m’intéressai pas à l’Introduction à la
science de la publicité : ce n’est qu’une grossière compilation de
morceaux choisis. Je m’attaquerai donc, d’entrée de jeu, à la proposition
majeure : « l’économie n’existe pas », dont, selon la
légende Voyer aurait eu la révélation en Suisse où il était réfugié politique,
alors qu’il lisait Le Capital dans son taxi, entre deux courses. « L’économie
n’existe pas. », est la forme radicale de la proposition qui se
décline aussi radicalement en : « il n’y a pas de réalité
économique » ; mais sa formulation canonique est la
suivante : « L’économie n’est qu’une idéologie au sens de Marx. »
Il convient donc d’établir le sens de celle-ci ; sur laquelle repose tout
l’édifice (fallacieux) de la pensée du « maître ». J’ai déjà fait
remarquer que sous ces trois formulations, il ne s’agit que d’une seule et même
proposition qui affirme de façon péremptoire que l’économie n’est rien
d’autre qu’une « idéologie au sens de Marx » ;
proposition que je gloserai comme suit : si l’économie est une idéologie
(au sens de Marx) ; alors il n’y pas de réalité économique — et inversement.
/ Que l’économie soit une « idéologie », Voyer n’est ni le seul, ni
le premier à le dire. En 1976, paraissait un livre intitulé : Homo
aequalis I, Genèse et épanouissement de l’idéologie économique,
Bibliothèques des sciences humaines, Gallimard. / Je vais en donner quelques
citations : / (p. 32) : « Dans sa monumentale Histoire de
l’analyse économique, Schumpeter ne donne pas de définition [de
l’économique] ; il définit l’analyse économique mais il admet comme
donnés d’emblée ce qu’il appelle “phénomènes économiques” (1954). » / Parlant
des deux tendances qui existent chez les anthropologues qui considèrent que
dans toute société il y a « un aspect économique », il
écrit : / « La tendance "formaliste" définit
l’économique par son concept et prétend appliquer aux sociétés non modernes ses
propres conceptions des usages alternatifs des ressources rares, de la
maximalisation des gains, etc. La tendance "substantive" proteste qu’une
telle attitude détruit ce qui est réellement l’économie comme donnée objective
universelle, soit en gros les manières et les moyens de la subsistance des
hommes. Situation exemplaire, puisque le divorce entre le concept et la chose
démontre à l’évidence l’inapplicabilité du point de vue ; ce qui a un sens
dans le monde moderne n’en a pas là. » / Dans Mérite et Limite du
Système de Voyer, je citai déjà la phrase suivante : / (p. 33) :
« Il devrait être évident qu’il n’y a rien qui ressemble à une économie
dans la réalité extérieure, jusqu’au moment où nous construisons un tel objet.
Une fois ceci fait, nous pouvons apercevoir partout en quelque mesure des
aspects plus ou moins correspondants que nous devrions en toute rigueur appeler
“quasi économiques” ou “virtuellement économiques”. » — ne dirait-on
pas du Voyer pur jus ? / On voit que le seul apport de Voyer, est d’avoir radicalisé
ce point de vue. Il affirme quant à lui : « L’économie n’est
qu’une idéologie au sens de Marx. » (c’est moi qui souligne). Et, ce
n’est pas de chance, il se trompe. L’économie est bien une idéologie, au sens
courant du terme : un système d’idée ; ce n’est pas « un
mensonge sur le monde », une idéologie au sens de Marx, comme
l’affirme Voyer. L’économie politique est l’idéologie (historiquement produite)
de la bourgeoisie qui s’impose comme classe dominante — et c’est aussi une science.
Cette idéologie traduit la vision utilitariste du monde, de la bourgeoisie.
L’utilitarisme bourgeois postule que la grande affaire de l’humanité est le
problème des besoins — et qu’évidemment, c’est elle qui est le mieux à même de
le régler grâce à sa « science ». Là où il y a effectivement un
« mensonge », c’est quand elle prétend exporter des catégories
historiquement datées en les universalisant. / En ce qui concerne la critique
de Marx. Celui-ci ne s’est nullement mépris sur l’économie ; il ne pouvait
pas la considérer comme « une idéologie au sens de Marx »,
parce que ce n’est en aucun cas une idéologie en ce sens-là. Marx a fait une
critique de l’économie politique en toute connaissance de cause. Il écrit, dans
l’avant-propos de la deuxième partie de sa Critique de l’économie politique
(1844) : « Nous sommes partis des prémisses de l’économie
politique. Nous avons admis son langage et ses lois. […] En partant de
l’économie politique elle-même, en parlant son propre langage, nous avons
montré que l’ouvrier est ravalé au rang de marchandise, et de la marchandise la
plus misérable, […] ». / Et maintenant, je pose la question : que
reste-il de la « critique » de l’imposteur Voyer ?
*
Partie 3 / IL FAUT LAISSER LES MORTS ENTERRER LES
MORTS
Après avoir
rendu raison de la proposition majeure : « l’économie n’existe pas »,
passons à présent, si vous le voulez bien, au second titre de gloire dont se
targue Voyer. Le lecteur bénévole qui aura pris connaissance de l’historique
des événements, qui est donné dans la première partie de cette étude, n’aura
pas oublié comment le prositu Voyer a été jeté sans ménagement dehors du Champ
Libre par le tandem Lebo-Debord (dit : cul et chemise). Pourtant, en
fidèle serviteur, Voyer vient d’apporter à son maître ingrat (double) la tête
du roi Lebo sur un plateau (d’argent). Mais un Voyer (même s’il n’est pas
d’Argenson) n’est pas homme à laisser un tel affront impuni. Sa vengeance de
grand enfant bafoué sera à la mesure du camouflet qu’il vient d’essuyer :
terrible. / Yves Tenret a brillamment relaté
dans son livre Comment j’ai tué la troisième Internationale situationniste la
déconfiture que fut la tentative du debordien évincé de monter sa propre
organisation, en 1983 : je n’y reviendrai pas. Il ne lui restait plus,
alors, que la solution radicale (et finale) : anéantir (théoriquement)
« l’ordure situationniste ». Et pour ce faire, il fallait
s’attaquer au « spectacle » qui faisait la fierté de son
promoteur ; et y mettre fin par tous les moyens.
Une
parenthèse, ici, pour signaler, si tant est que cela fût passé inaperçu, la
propension de Voyer à étaler sa « science » ; c’est-à-dire à
noyer (Jean - Luc !) son argumentation de références scientifique,
mathématiques etc. précises : ce n’est rien d’autre qu’un moyen facile et ostentatoire
d’épater son public — de l’esbroufe — qui ne pourra que s’incliner face à une
si forte tête. Fin de la parenthèse. / Voyer décide donc de s’attaquer au
« spectacle » qu’il trouvait naguère tout à fait à son goût. Il faut
maintenant qu’il soit très mauvais. Il prétend, sans se démonter, qu’il avait
des doutes depuis longtemps quant à l’excellence du fameux concept : ce
« spectacle » omniprésent et tout puissant ne lui paraissait pas très
catholique. Il ne voit plus, à présent, que les contradictions de La Société
du spectacle. Bref, il subodore que le grand œuvre de maître Debord ne
serait qu’une vilaine imposture : le « spectacle », débarrassé
de tous ses oripeaux, ne serait rien d’autre que la pub et les médias (qui
mentent) : bref, la classique propagande. Il n’était pas difficile à un
maître sophiste de la trempe (acier de Damas) de Voyer de discréditer pour
cause d’absence de rigueur (rédhibitoire) l’opus magnum du grand
théoricien situ — la mauvaise foi aidant. Mais le malheur est qu’il n’arrivait
à convaincre que les convaincus : ses « fidèles ». Jusqu’au jour
où le Destin encore, qui a l’air de l’avoir à la bonne, lui apporte sur un
lutrin la traduction française d’un livre de Gûnther Anders dont il appert que
Debord s’est généreusement servi pour rédiger le sien. Ainsi l’intransigeant
Debord, celui qui ne va « chercher personne », n’était qu’un
vulgaire plagiaire, honteux de surcroît ; un « atrabilaire »
qui ne supporte pas qu’on puisse douter qu’il ne soit pas le seul et unique
inventeur de ce formidable concept de « spectacle » que le monde
entier lui envie. Tout cela était bel et bon ; et permettait au vindicatif
Voyer de porter l’estocade finale — croyait-il. La seule chose qu’il semblait
oublier — lui qui savait pourtant tout cela par cœur —, aveuglé qu’il
était dans sa jubilation de voir enfin la vendetta se concrétiser, c’est
que La Société du spectacle dans sa totalité qui est un plagiat ;
puisqu’il n’est composé, en grande partie, que de fragments empruntés (sans
leur autorisation) à différents auteurs : c’est ce qu’en situe-langue on
appelle un « détournement » — celui d’Anders n’est pas plus
scandaleux que les autres ; Debord était un familier de la chose (son
inventeur même) depuis le début de sa carrière jusqu’à la fin, où il réalise
les contestés (mais incontestables) « grands détournement » de Gallimard
et de Canal + : le bouquet final. Je n’insisterai pas sur le fait
que pour n’importe quel lecteur de bonne foi La Société du spectacle
reste aujourd’hui un livre tout à fait lisible — et qui plus est d’une
actualité brûlante. Il faut être un « fanatique » voyériste
particulièrement borné (comme son éditeur) pour se persuader du contraire. Cela
dit, rien n’empêche de séparer le personnage que s’est forgé Debord (et surtout
celui qu’il est devenu sur le tard) de son livre. Que sa pauvre tête
d’alcoolique chronique ait gonflé au point qu’il se soit persuadé de la
quasi-perfection de son ouvrage où il n’y aurait « pas un mot à
changer » ; qu’il ne se soit plus entouré que d’une petite cour
d’admirateurs confits en dévotion (ça ne vous rappelle rien ?) qu’il
n’hésite pas à sacrifier au gré des fluctuations de son humeur (noire)
changeante, ne grandit certes pas le personnage ; mais ne doit pas
empêcher de reconnaître la valeur de son livre et d’accorder toute l’attention
qu’elle mérite à l’I.S. dont il fut à la fois le créateur et le liquidateur. / Pour en revenir à son « fils spirituel »
(qui a cessé depuis de l’être), je ferai remarquer qu’il y a de nombreuse
similitudes entre le maître et le disciple — d’ailleurs on peut retourner
pratiquement tous les griefs que fait Voyer à Debord dans l’autre sens. C’est
sans doute la principale raison qui fait qu’ils ne pouvaient pas s’entendre
bien longtemps : avoir toujours en face de soi quelqu’un qui vous renvoie
votre propre image est insupportable. Si Voyer avait pu prendre la place de
Debord, il aurait agi, à n’en pas douter, de la même manière ; d’ailleurs
dans son rôle d’anti-Debord qui n’a pas réussi, il ne se débrouille pas trop
mal ; on peut même dire qu’il a dépassé son modèle ; et réussit à
être encore plus méprisable que le vieux Debord ne l’était devenu. / FIN
de Voyer / Fin du voyérisme et FIN de mes interventions sur ce forum où je ne
paraîtrai plus (sauf cas de force majeure, bien entendu). / Incipit vita
nova.
Christian
Bartolucci, Xavier Lucarno et Nemo vous saluent bien.
L’histoire du livre de Günther Anders ("Die Antiquiertheit des Menschen 1. Über die Seele im Zeitalter der zweiten industriellen Revolution", 1956) que Debord aurait plagié, détourné ou occulté est une vaine querelle (comme tant d’autres aussi stupides dans le milieu sclérosé des pro- anti- ou post-situationnistes) puisque ce livre n’a été traduit en français qu’après son suicide et que Debord ne lisait et ne parlait pas l’allemand.
RépondreSupprimer"L’Obsolescence de l’homme. Sur l’âme à l'époque de la deuxième révolution industrielle" t. 1, trad. Christophe David, éditions Ivrea et éditions de l'Encyclopédie des Nuisances, Paris, 2002.
« Si tu vas à Rio ♫♫♫ tu verras les cariocas ♫♫♫♫ sortir des maisonnettes ♫♫♫♫♫ Pour s'en aller à la fête ♫♫ ♫♫ à la fête des sambas ♫♫♫ ♫♫♫ ♫♫ ♫ ♫ ♫… » Keep on truckin’ Alex !
SupprimerEt n’oubliez-pas de monter Tatiana non plus. Vous connaissez le proverbe : « Femme arrosée, bonne journée. »
SupprimerEn 1987, les Editions Gérard Lebovici avaient refusé une traduction jugée mauvaise du livre d’Anders ; en septembre 1988, Jean-Pierre Baudet revient à la charge avec un « résumé très libre » du livre dont la « terminologie n’est pas toujours celle d’origine » qu’il envoie à Debord. Celui-ci lui répond vertement que cet Anders « gagne beaucoup d’actualité si on lui fait employer quelques termes pris dans les plus récents commentaires sur le spectacle ». A partir de là, Baudet s’est entêté en refusant d’admettre qu’il avait quelque peu « debordisé » son résumé.
RépondreSupprimerChacun maintenant peut lire l’ouvrage d’Anders (traduit par un autre en 2002) et se faire une opinion sur cette querelle d’Allemand qui a fait les délices du si borné Voyer.
Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.
RépondreSupprimerVous avez vous-même supprimé votre commentaire ? vous le trouviez stupide ? comme on vous comprend !
Supprimer♫♫♫ Bossa ♫♫♫, samba ♫♫♫, Tatiana : vous êtes vernis Alex — profitez au lieu de vous astiquer.
RépondreSupprimerCe commentaire a été supprimé par l'auteur.
RépondreSupprimerJe l'ai supprimé parce que j'avais rajouté : "continuez à vous astiquer, il peu (sic) en sortir quelque chose." Vous rectifierez vous- même — ça doit être à votre portée.
SupprimerC'est bien ce que je disais : vraiment stupide !
SupprimerVous ne dites rien. Vous n’êtes pas grand-chose. Mais dites-nous donc qui vous êtes, si vous n’êtes pas l’imbécile que je dis que vous êtes.
SupprimerEh bien, je m'appelle Alex et j'écris quelques commentaires sur votre blog lorsque je trouve – assez souvent, je l'avoue – assez dérisoires ou scandaleuses les analyses que vous faites de Debord, que ce soit son action ou sa personne même.
RépondreSupprimerN'est-ce pas suffisant pour le Grand Sachant ?
♫ /J’me presente, j’m'appelle Alex, / ♫♫♫ / j’voudrais bien réussir ma vie, être aimé, / être beau, gagner de l'argent ; / ♫♫♫ / Puis surtout être intelligent. / ♫♫♫ ♫♫♫ Mais pour tout ça faudrait qu’je bosse à plein temps./ ♫♫♫♫ / J’suis DJ, j’mix pour les copains ; / ♫♫♫ ♫ ♫ / J’veux faire des tubes et que ça tourne bien, tourne bien…
SupprimerKeep on truckin’ Alex !
Vous êtes décidément indécrottable, vous tenez un blog et vous n’arrivez toujours pas à admettre que vous pouvez être lu (et commenté) par des gens que vous ne connaissez pas ! C’est assez comique sinon incohérent de la part d’un adepte du pseudonyme. Pour ma part, je n’ai guère envie de vous connaître, ce que vous écrivez me suffit amplement !
SupprimerMais je sens chez vous comme une pointe de déception, aussi vais-je vous dire : dans ma petite enfance, j’ai connu Debord, il a constitué pour moi une figure paternelle positive en même temps qu’il était reconnu par moi comme un « frère d’arme »… enfin, vous connaissez tout ça, vous, le prétentieux spécialiste de la psychologie de gare chère au tintinologue Apostolidès – je n’ai donc rien à ajouter.
Mais puisque vous dites dans votre billet que « l’économie est aussi une science », voilà ce qu’en pensait Debord en octobre 1994 : « On a cru que l’économie était une science ; on se trompait évidemment. D’ailleurs on sait bien maintenant qu’elle ne serait ni la première, ni la dernière des "sciences de l’ennemi" à se révéler fallacieuse. »
« [J]e n’ai donc rien à ajouter. », mais vous ajoutez — en pure perte, évidemment.
SupprimerEt vous prétendez savoir lire ? non quelle rigolade !
SupprimerJ’ajoute que votre seul talent (bof !) réside surtout dans l’usage, toujours orienté, des ciseaux : à défaut d’une carrière d’auteur Allia dont vous rêviez si fort, celle de garçon-coiffeur s’ouvre à vous !
RépondreSupprimerJe coupe court — c'est vrai.
SupprimerTant pis pour vos bouclettes.
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