vendredi 6 avril 2012

De Mao à Sarko ou : « Nous irons plus loin sans avancer jamais. »

L’ancien « nouveau philosophe » maoïsant André Gluksmann, qui est arrivé lui aussi à pied par la Chine, en a visiblement gardé des séquelles plus graves que son camarade Alain Badiou — du moins si l’on en croit la photo qui illustre un entretien qu’il a donné à Libération où il s’explique sur son sarkozisme, et où il apparaît en vielle momie asiatique affublé de la perruque grisonnante de Mireille Mathieu.

Il y dit entre autres stupidités : « […] mon choix était un choix “athée”. Un choix entre des candidats, pas entre le Diable et le bon Dieu. Il s’agissait aussi de rompre le tabou qui consiste à penser qu’un philosophe ne peut pas voter à droite. » Encore en effort André ! pour voter à l’extrême droite comme Renaud Camus.

Dans le même numéro de Libération daté du jeudi 5 avril, décidément très riche, on trouve un autre passionnant article sur ceux qui sont passés du col Mao au Fouquet’s : « En 2007, ces intellectuels de gauche étaient fasciné par Sarkozy. Cinq ans plus tard, ils en sont, pour la plupart, revenus. » Suit une liste où, outre Glucksmann qui n’en est pas encore revenu mais ça ne saurait tarder, on trouve : Marc Weitzmann, Michel Taubmann, « l’anarcho-maoïste » Olivier Rolin, Stéphane Courtois et Pascal Bruckner, qui n’en rate pas une.

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