1. Introduisons le sujet
Personne, paraît-il, ne connaît plus Jean-Pierre Voyer ; raison de plus pour le faire connaître, parce qu’il le mérite — ceci dit sans ironie. Jean-Pierre Voyer a été situationniste — même s’il n’a jamais fait formellement partie de l’I.S. Et, bien qu’il soit encore totalement méconnu — à défaut d’être véritablement inconnu —, on peut dire de lui qu’il est peut-être le « dernier des situationnistes » — même s’il est aussi un renégat — ; quoi qu’en puisse dire et penser les éditions Allia et les amis de la « la famille », réunis. À l’heure où les études universitaires sur l’I.S. — et surtout sur Debord auquel on cherche à identifier celle-ci — se multiplient, il me paraît important de donner une image de « l’aventure situationniste » qui soit aussi complète que possible ; et justement, il me semble impossible — pour quelque (mauvaise) raison que se soit — de faire l’impasse sur Jean-Pierre Voyer qui en est l’une des figures marquantes. C’est précisément l’objet de cette étude.
(À suivre)
(À suivre)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire