… Et on ne sait pas comment ça va finir — mais ça craint.
Au début de la notice de présentation de Pour Guy Debord, débat qui, rappelons-le, doit se dérouler Salle des fêtes de l’Aubette, le dimanche 25 septembre à 16 heures, à l’initiative de la librairie (Gallimard) Kléber, on peut lire :
Guy Debord (1931-1994) fut le théoricien du groupe situationniste, mouvement de protestation, né à Strasbourg […].
Ce qui est évidemment faux et d’ailleurs contredit par la suite :
En 1957, il fonde l’Internationale situationniste à la conférence de Cosio d’Arriscio [sic ; il s’agit bien sûr de Cosio d’Arroscia].
Plus loin, Debord n’est crédité que « d’une œuvre mince » — quelques 2000 pages en Quarto, tout de même. On apprend aussi qu’il était atteint « d’une maladie du foie » alors que celui-ci déclare, dans la rubrique nécrologique qu’il avait pris soin de rédiger de sa propre main avant de se suicider, qu’il souffrait d’une polynévrite alcoolique — dont il était d’ailleurs assez fier puisque, aussi bien, il ne la devait qu’à lui-même n’ayant jamais rien demandé à personne.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire