mercredi 14 mars 2012

Vie et mort de Guy Debord – Errata / 4

Page 255. Bourseiller écrit à propos de l’exclusion des situationnistes Strasbourgeois : « D’un côté ceux que Debord nomme dorénavant “les Garnaultins” […]. De l’autre, ceux qui restent fidèles à une Internationale situationniste qui, par ailleurs, ne les admettra jamais dans ces rangs : André Schneider, Daniel Joubert et André Bertrand. » I

Il est inexact d’affirmer que Schneider, Joubert, et Bertrand se sont vus fermer la porte de l’I.S. ; parce qu’on leur a effectivement proposé d’en devenir membres ; ce qu’ils ont tous les trois refusés « pour des raisons différentes et personnelles ».


Page 300. « Comme son nom l’indique, le Conseil pour le maintien des occupations est un mouvement “conseilliste”, dont les frontières excèdent la simple Internationale situationniste. »

Que le mouvement conseilliste ne soit pas restreint à l’I.S., on le concevra facilement. Ce qui ne fait pas pour autant du C.M.D.O., auquel participèrent des membres de l’I.S. à côté de nombreux sympathisants, « un mouvement “conseilliste” » à lui tout seul.


Page 339. Après avoir comparé les situationnistes aux surréalistes, Bourseiller écrit : « […] tout comme on ne saurait réduire l’œuvre surréaliste au seul André Breton, en négligeant Paul Eluard, Salvador Dali, René Crevel, Arthur Cravan et tant d’autres, la théorie des situationnistes ne peut se borner au seul Guy Debord […]. »

Arthur Cravan n’a jamais été surréaliste. Tout le monde sait qu’il était situationniste.


Page 313. On plaindra le calvaire de la malheureuse « cohorte d’admirateurs » de l’I.S. transpirant (vainement) pour « [r]allier le “Golgotha” » et « recevoir l’onction de la cooptation » (qui lui sera refusée : elle n'accédera jamais au Gotha).


(À suivre)

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