Certains lecteurs de ce blog ont l’air de
penser que je serais une sorte de vieux prositu aigris qui cracherait maintenant dans une
soupe qu’il avait trouvée excellente étant plus jeune : ils se trompent — ou ils ne savent pas lire : tout le
monde ne peut pas lire, évidemment. Debord n’a jamais été particulièrement réputé
pour sa « tendresse ». Il se prenait pour un « dur » ;
et il n’a jamais ménage ni épargné personne. Mais venant de lui, ils trouvaient cela excellent. Que l’on
fasse subir à Debord un traitement similaire,
ils ne peuvent pas l’admettre : ils trouvent cela exorbitant. Pourtant, cela
est d’autant plus nécessaire qu’a été mis en place, après sa mort, une
opération de canonisation du Grand Subversif qui est, elle, véritablement
exorbitante. Que cette opération soit le fait de ses « héritiers »
les plus directs (qui ont l’air de trouver cela tout naturel) ne la rend pas
plus légitime.
Les mêmes — ou d’autres qui
leur ressemblent — pensent que, après avoir été déçu par Debord, je n’aurais
pas eu de chance non plus avec Voyer qui ne m’a pas reconnu ; et que je
serais donc aussi un voyériste malheureux. Ils se trompent dans les deux cas :
je cherche à rendre justice à chacun des deux — comme ils le méritent. Ne leur
déplaise : j’ai bien l’intention de continuer.
Mais non cher Xavier Lucarno (ou tout autre pseudonyme que vous voudrez bien utiliser) vous vous trompez : vos divagations sur la toile ne rendent pleinement justice qu'à vous-même et aucunement à Debord ni à Voyer car dans ces deux cas vous n'êtes en aucune manière à la hauteur – pour ce qui le concerne, demandez-le à Voyer et vous verrez…
RépondreSupprimerJ’allais oublier de vous dire qu’il ne faut pas vous décourager.
RépondreSupprimerSi Allia a refusé votre “Histoire désinvolte du situationnisme“, il existe d’autres éditeurs, par exemple Nautilus, prêt à éditer n’importe qui sur le sujet (Shigenobu Gonzalvez et son pote Gilbert Oscaby alias Toulouse-la-Rose, par exemple).
En rassemblant les divers billets de votre blog et vous y prenant dès maintenant, vous avez une chance d’apparaître comme le Grand Contempteur du Grand Subversif, rôle enviable entre tous en cette année 2013.
Allez vite, au travail ! qu'on rigole enfin !
Mon petit Alex — & Cie —, je n’ai rien à demander à Voyer — qui reste une étoile morte d’une certaine grandeur — ; ni à Debord — ce grand trou noir qui a absorbé toute la lumière. Quant à vous, vous êtes apparemment un imbécile (collectif) heureux. Bonne continuation.
SupprimerVos «recherches» vous égarent et le vertige de l’ultra-vide vous saisit ; le méchant grand trou noir vous guette et personne pour venir vous chercher ? mon pauvre vieux Xavier, vous êtes foutu, et on ne voit pas comment vous pourrez de nouveau atterrir…
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