Richard Milllet est un [putain de] rebelle ;
mieux : c’est un farouche résistant : « Cela aussi doit être dit sans ambages : il n’est rien que je
haïsse avec autant de constance que la société contemporaine. » [Putain,
putain…]
Mais attention, pas le rebelle des Deux Magots ou du Flore [Putain ! putain !] ; comme son camarade Sollers ;
lui, c’est un vrai de vrai, un dur, un pur : « Je n’entre pas dans un combat d’idées ; il n’y a plus ni idées ni
débat, dans le monde postdémocratique. Il n’y a que le refus par quelques-uns
(peu nombreux mais bien plus actifs qu’on le pense) du Dogme, du programme, du
Spectacle, de l’Imposture, du Mensonge, du Nouvel Ordre moral, c’est-à-dire de
tout ce qui est entré dans l’infernale tautologie démocratique. » Vous
voyez le genre ?
« J’espère
que se dessinera ici ma propre figure – mon identité profonde, dans
l’indéfendable que je suis devenu, par la force des choses (celle de
l’idéologie du Bien) ; une identité par soustraction, sinon élective, et
secrète : le bruissement du sang dans le silence de l’histoire. »
[Putain, putain… : « Ami
entends-tu le vol noir… »]
(À suivre)
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