Je vous en remets une tranche. « J’aime l’idée d’être un pur français :
que pourrais-je être d’autre ? J’aime la pureté, où qu’elle se trouve et
je me suis toujours méfié du discours sur l’impur comme valeur : il y a
une doxa qui autorise toutes les dérives du politiquement correct, notamment
celle du métissage comme recours contre la pureté. […] » : c’est
du Millet garanti pur porc.
Millet n’aime pas non plus les Roms
« ce peuple qui cherche à s’inscrire
dans la commisération politico économique européenne [Putain, putain…], alors qu’il refuse toute
assimilation : le nouveau gadget de la sensiblerie expiatoire, après
l’étranger, l’immigré, le “sans-papiers”, les femmes, les homosexuels, les
handicapés, etc. »
Terminons par la profession de foi de
notre super-français : « Je
crois aux races, aux ethnies, aux étrangers, aux frontières, à l’ailleurs.
J’aime qu’il y ait d’autres peuples [ailleurs] et n’en juge aucun supérieur aux autres, même si j’en estime
certains plus que d’autres, pour des raisons culturelles, esthétiques [Monsieur
est un esthète], historiques,
religieuses. Préférence qui suggère que les peuples doivent rester eux-mêmes
[ailleurs, bien sûr] : l’idée d’un
monde entièrement brésilianisé [Brasil, Brasil !] me terrifie. […] » Rideau.
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Note
Ces commentaires doivent beaucoup à la
chanson du baladin rock (alcoolique) belge Arno : Putain putain leader, à l’époque, du groupe TC Matic. Sa chanson
mériterait de devenir l’hymne européen officiel en remplacement de l’Hymne à la joie qui n’est plus vraiment
d’actualité.
Je donne ci-dessous le texte de la
chanson. (Je serais reconnaissant au lecteur néerlandophone qui pourrait me
traduire le couplet en flamand.)
Putain
putain
Je
ne suis pas une communiste ; / Je ne suis pas une cycliste ; / Je ne
suis pas une catholique ; / Je ne suis pas une footbaliste.
Allez
allez, circulez ! /Avec ton cul de pédé. / J'aime les femmes ; J'aime
les garçons ; / Et comme j'ai déjà dit : j'aime les zizis.
Refrain :
Putain putain, / C'est vachement bien, / Nous sommes quand même tous des
Européens
Ne korte dikke stoot alles in stikken /
Ne lange dunne doet deugd van binnen /
'k heb een kleintje maar 'k schiet verre.
Il
y a des gens qui parlent beaucoup, / Mais ne disent rien du tout. / Il y a des
gens qui crèvent de faim.
Refrain
Jolie
demoiselle prends mes mains ; / Le samedi soir tout le monde prend un bain.
/
The
rich may be rich, / The poor may
be poor, / They all beat the shit off each other.
Refrain
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