Je viens de tomber sur un article de Pierre-André Taguieff parut dans Le
Figaro dont voici un morceau choisi :
La vie de Debord en néo-bohème voué à la
« haine universelle » présente un cas rare de mégalomanie qui, après
avoir fait beaucoup rire, a fini par payer : l'artiste sans œuvre a été
pris au sérieux, très au sérieux, avec tout l'esprit de sérieux dont font preuve
les admirateurs professionnels des « avant-gardes » esthétiques au
XXe siècle. La « haine » distinctive a fait place aux exercices
d'admiration des plus convenus. Après sa « gallimardisation », le
public culturel a fini par reconnaître comme un maître ce marginal affiché aux
allures farouches. La normalisation culturelle lui offrait le destin d'une
pièce du « trésor national ». Une fois reconnu, célébré, panthéonisé,
quel choix restait-il à l'ex-jeune arrogant et prétentieux sinon celui de
sombrer dans l'alcoolisme et la dégradation physique (due à une polynévrite
alcoolique), puis de conclure en beauté par un suicide, d'une balle dans le
cœur ? Debord avait fini par ressembler physiquement à Coluche. La mort
volontaire aura été l'ultime acte poétique du poète désœuvré. L'annonce de
l'impossible œuvre à venir. La transfiguration d'un échec absolu. Un acte pieux
en fin de compte. D'une piété envers soi-même. Et pour la postérité.
L’article est ici :
Le lecteur appréciera.
Le lecteur effectivement apprécie puisque le pauvre Taguieff s'était en son temps fait jeter par les situs (i.e. par René Viénet). Maintenant, comme tous les aigris, il crache son venin. Mais qui cela intéresse-t-il et en quoi son jugement est-il pertinent ? En bref, pourquoi ce que dit le rejeté Taguieff peut-il être repris par vous ? uniquement parce que c'est contre Debord ? En ce cas reprenez aussi les écrits de Schiffter ou ceux de Toulouse-la-Rose pour faire bon poids.
RépondreSupprimerMais à mon avis vous devriez changer d'obsession sinon de haine : la vie est ailleurs !
Vous ne comprenez décidément rien. Taguiéff est évidemment un imbécile aigris. Ce qui n’est pas mon cas. Je ne suis pas contre Debord. Vous prouvez encore que vous ne comprenez rien en plaçant l’excellent Toulouse-la-Rose à côté de cet abruti de Schiffer. Vous parlez « d’obsession » et de « haine » là où il n’y a qu’intérêt (passionné) et colère (parfois) ; mais surtout de l’ironie — n’est-ce pas Debord qui disait que l’ironie n’était plus comprise ? Vous le prouvez. Vous ne comprenez rien à rien.
Supprimer« Dernier exercice en date dans cette vaste catégorie du pire, la réédition augmentée (et encore pire) de "Debord contre Debord", du pathétique Toulouse-la-Rose — Paris, Nautilus, 2010 —, une guignolade majuscule où l’on apprend, pêle-mêle, que Debord fut un propagandiste maladif de la théorie du complot doublé d’un antisémite honteux et d’un anticommuniste de la pire espèce. Un tel libelle, du niveau de la balayette à chiottes, prouve au moins que Debord fait vendre, ce qui est une bonne nouvelle pour les nécessiteux de comptoir. »
RépondreSupprimer"A contretemps, bulletin de critique bibliographique", n° 40, mai 2011.
http://acontretemps.org/spip.php?article348
Et alors ? ce "Bulletin critique" – que je ne connais pas – ne comprend manifestement pas grand chose non plus : tout le monde ne peux pas lire.
SupprimerSeules les idées parlent ! Vous perdez votre temps avec Tag et le FIGLIV. Lisez plutôt ce qui suit :
RépondreSupprimerhttp://www.ladroitestrasbourgeoise.com/archive/2011/10/12/lisez-vouslesesclavessalariealsaciensetleurdestin/
Oui, l'article de Taguieff est plutôt idiot, mais il est assez vieux - ce qui n'excuse rien bien sûr. Par ailleurs, il ne semble pas du tout qu'il se soit fait jeter par Viénet - qui depuis à tellement mal tourné qu'on se demande bien comment il a pu être un jour membre d'une organisation qui se voulait subversive et à laquelle il n'apporta rien - mais il semble à l'inverse que ce soit Taguieff qui n'ait pas voulu les rejoindre.
RépondreSupprimerLa seule activité vraiment notable de Viénet fut de casser la soupière de Maitron !