Légende des photos :
Oui, quelle était « leur pratique réelle » ?
Alors qu’à Anvers, au congrès de l’I.S. de
1962, on se détendait de façon sympathique dans un intérieur stylé de facture
rustique – tout le monde aura reconnu, aux percussions J.V. Martin le danois,
Raoul Vaneigem le belge, et Guy Debord le français – saisi dans un numéro de
maracas, talent qui, jusqu’ici, n’avait pas encore été révélé.
En 1963, un an plus tard à Düsseldorf, les performers de Fluxus s’amusaient à ça :
Festum
Fluxorum,
Düsseldorf 1963. Performance « Fluxus
Champion contest », de N.J. Paik. « Les performers se mettent en rond autour d’une grande bassine ou d’un seau
sur la scène. Tous pissent dans le seau. Tout en pissant, chacun entonne son
hymne national. Dès qu’un concurrent cesse de pisser, il cesse de chanter. Le
dernier qui chante est le champion. »
[Je remercie A. Bertrand qui m’a transmis ce
document.]
Cela provient de quelle publication ?
RépondreSupprimerLa première image est tirée du catalogue de l'exposition consacrée à l'I.S. en 2007 au musée Tinguely de Bâle et intitulée : In girum imus nocte et consumimur igni – Die Situationistische Internationale (1957-1972). On peut la retrouver sur Google Images : Vaneigem.
SupprimerLa seconde se trouve, entre autres, dans L'esprit Fluxus, catalogue publié par les Musées de Marseille en 1995, à l'occasion d'une exposition sur le sujet.
Je ne voulais pas parler des images mais de la page entière. Une publication confidentielle d'A. Bertrand ?
RépondreSupprimerLa page est un montage de Bertrand qui n'a rien de confidentiel – la preuve.
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