mercredi 18 décembre 2013

Surréalisme et situationnistes au rendez-vous des avant-gardes – Commentaire / 1



Avant-propos

Un correspondant particulièrement borné et malveillant a cru bon de me renvoyer à la recension du livre de Janover faite par l’un de ses semblables sur un blog qui se flatte de tourner en rond dans la nuit (de l’esprit) — où, comme chacun sait, tous les ânes sont noirs même quand ils sont à jeun. Celui-là a cru comprendre que Janover n’aimait pas Debord et trouve son livre « malhonnête ». La preuve, dit-il, c’est que Janover écrit que « les situationniste[s] étaient des enfants de la bourgeoisie », alors que chacun sait qu’un groupe qui comporte « un fils de cheminot » et « un fils de docker » est incontestablement une organisation prolétarienne.

Donc le « malhonnête » Janover « en profite pour régler ses comptes avec les situationnistes » Notre chroniqueur d’occasion croit bon d’ajouter : « comme si c’était encore de saison ». Pourtant il devrait savoir qu’il n’y a plus de saisons depuis que l’on a vu « par la faute du gouvernement, le ciel s’obscurcir et le beau temps disparaître » sur la « planète malade ». Passons.

« Dans cet ouvrage les approximations et les erreurs sont très nombreuses, elles concernent surtout Guy Debord que Janover décidément déteste encore bien qu’il soit décédé depuis maintenant près de 20 ans. », écrit-il, scandalisé — mais quand on déteste, on ne compte pas (allez demander à Voyer qui en sait quelque chose).

Voyons donc de quoi il retourne précisément dans ce livre qui « manque de science autant que de dignité ».

(À suivre)

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